samedi 1 janvier 2011

Paradise... or not...


Ca y’est comme vous l’avez compris, nos aventures se poursuivent et à la base avec plus de soleil !! Nous avons pris 3 jours pour remonter jusqu’à « Sunny Nelson » (les kiwis l’appellent comme ça parce que c’est la ville qui a le plus grand taux d’ensoleillement du pays). Vous allez pouvoir suivre sur une carte !
Nous sommes partis de Lumsden sous un grand ciel bleu. Arrêt à Queenstown pour un « Fergburger » (trop bon! ) et petit détour par Glenorchy, « the Gateway to Paradise » (c’est ce qu’on peu lire sur le panneau à l’entrée). Il s’agit d’un petit village au bout du lac Wakatipu qui mène à des paysages magnifiques qui ont entre autre servi de décor au film « le Seigneur des Agneaux ». Une nuit à Cromwell, pour repartir direction Timaru  avec un arrêt pique-nique à Elephant Rock  (Duntroon pour ceux qui suivent sur Google map) Un autre paysage qui sert régulièrement de décor de film (il s’agissait du camp d’Aslaan, le lion, dans Narnia) C’est un ensemble de concrétions qui se sont formées sous la mer, il y a des millions d’années et qui sont  aujourd’hui de grosses masses rocheuses érodées au milieu d’un champs !
En fin de journée, arrêt rapide à Timaru  et à Christchurch pour constater l’ampleur des dégâts du tremblements de terre.
Le 3ème jour nous voulions arriver suffisamment tôt pouvoir s’inscrire au bureau du ramassage de fruits, nous n’avons donc fait qu’un petit arrêt à Kaikoura pour observer une colonie de phoques et nous avons rejoint Nelson sous la pluie L en passant par Blenheim et la région des Marlborough’s (la plus grande région viticole de la Nouvelle-Zélande).
Une fois a destination nous apprenons qu’en fait le bureau n’est qu’un cybercafé qui se trouve à ¾ d’heure de là, à Motueka. Trop tard pour s’y rendre !
Nous faisons d’autres recherches sur Internet  et récupérons  la liste des vergers qui embauchaient l’année précédente.
La pluie ne cessant pas nous décidons de dormir dans un camping pour savourer une douche chaude et un repas à l’abri.
Le réveil se fait encore sous la pluie et la tension monte. La vie dans le van quand il fait beau, ça va… mais quand il pleut c’est la galère !!!

Le lendemain nous voici parti pour une journée de recherche intensive. On commence par une tournée des agences d’intérim…sans succès… Nous prenons la direction de Motueka  et du fameux cybercafé/ bureau du fruit picking…Pas de boulot pour le moment, les équipes sont complètes. On se rabat donc sur le wwoofing  pour couvrir nos arrières. Dans l’attente de réponses, on écume la liste des vergers qui embauchaient l’an passé  et une dame nous indique que son mari serait peut-être intéressé. Il nous appellera en fin de journée. 17h, les recherches continuent, la pluie persiste et le moral flanche. Le wwoofing n’a pas porté ces fruits et le moral descend plus bas.
…Quand tout à tout, le téléphone sonne. On a RDV le lendemain à 10h30 pour voir si on fera l’affaire… Ah ça fait plaisir !!!!!!!!! On se trouve un petit coin tranquille pour garer le van et passer la nuit.  Le lendemain, la journée fut un grand succès.  Le soleil a décidé de pointer le bout de son nez et nous sommes rentré en fonction immédiatement ! On a découvert les Boysenberries ou en Français « mûres de Boysen » c’est un fruit que l’on trouve principalement  dans le pacifique. Ici ils en font entre autre des glaces et des confitures. On s’est donc mis au travail à la chaine.  Steven était aux 1ères loges : il envoyait les baquets ramassés le matin même sur un tapis roulant. Les fruits sont ensuite lavés, puis circulent sur un autre tapis pour être triés : on sort les mains des poches, feuilles, branches, insectes… tout doit y passer, il faut ouvrir l’œil et le bon !  Les fruits glissent ensuite dans des boites pesées, étiquetées,  fermées et stockées.  Une journée harassante s’achève. On a de la chance, le patron et sa famille sont gentils comme tout et nous laisse garer le van sur leur terrain . On peut donc utiliser frigo, micro onde et toilettes sans problème. Grosse économie de camping !!!! C’est parfait !
Demain debout 5h30, tout le monde est dans les starting-blocks à 6h. Les journées se finissent vers 18/19h. Samedi, dimanche…y’a pas de repos chez les Boysenberries. 
Heureusement y’a Noël et le nouvel an pour faire la coupure !!!
Mais on ne va pas se plaindre, on a du boulot et on va pouvoir renflouer les caisses.

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